Charlevoix, terre d’accueil

Adélard Tremblay et Éléonore Fortin

Roger Tremblay et Gertrude Gagné

Sur le site de la ferme familiale, où se sont succédé cinq générations de Tremblay, Raymonde Tremblay assure la pérennité du patrimoine de ses ancêtres par l’accueil, la familiarisation et la rentabilisation d’une production animale exotique.

Raymonde Tremblay, avec la complicité de son conjoint Guy Filion, en partenariat avec son frère Damien, sa mère Gertrude Gagné et un ami, Guy Simard, relancent les activités sur la ferme familiale inexploitée depuis deux décennies avec un projet inusité. De cette association naît le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC).

Damien, Guy et Raymonde en 1997

Damien Tremblay, Raymonde Tremblay et Guy Simard

équipe ferme emeu

Raymonde Tremblay, Guy Filion, Gertrude Gagné-Tremblay et Damien Tremblay

Dès le démarrage de la ferme, je visualisais une ferme propre et calme, avec de grands enclos intérieurs et extérieurs ou tous les émeus pouvaient y circuler sans entassement. De plus, ceux-ci devraient être nourris avec une moulée préparée des grains du Québec exempts d’hormones de croissance, d’antibiotiques et de farines animales. À ce jour, les grains proviennent en majorité de Charlevoix.

remorque ferme emeu

Une nouvelle production du terroir est née

En 1997, commence, à Saint-Urbain, une grande aventure avec l’arrivée d’une quarantaine d’émeus. Ainsi, les bâtiments érigés par les aïeuls, abritent, des migrantes dont le cri rauque et bref résonne dans les étables et les enclos. Depuis, les petits font partie intégrante du cheptel québécois.

À cette époque, je croyais au regroupement des producteurs d’émeus spécialisés dans un domaine ou l’autre. La conjoncture a fait que le CEC est devenu une entreprise agricole intégrant toutes les sphères requises par un élevage d’émeu allant de l’incubation à l’éclosion, du poussin au reproducteur ou à l’émeu d’engraissement.

En 2006, Damien Tremblay, assisté de Charles Comte, construisent, avec l’aide d’une petite équipe dynamique et d’un professionnel du MAPAQ, l’étable d’engraissement pour abriter les émeus en période hivernale et assurer ainsi leur confort en remplaçant les serres existantes.

2006
2015

De la ferme d’élevage au site agrotouristique

Dès 1998, le site est aménagé pour accueillir les premières personnes intéressées à observer de près, l’émeu, cet étonnant animal. Cela a immédiatement suscité un vif intérêt de la clientèle et a démontré un potentiel agrotouristique prometteur. Changer le texte de la dernière ligne :  Un premier kiosque est installé en saison estivale près de la route 381.

1998

En 1999, s’amorce la première mise en marché de la viande d’émeu par l’entreprise des chefs cuisiniers de la région.

En 2003, le garage est transformé en nouvelle boutique d’accueil pour la saison touristique estivale.

S’amorce le projet de l’ÉCONOMUSÉE® de la huilière, en 2015, pour regrouper sur un même site toutes les activités du CEC avec la construction d’un nouveau bâtiment.

En 2020,  la ferme, pierre d’assise du CEC  devenu site agrotouristique offre un monde de découvertes via une expérience élargie et intégrée.

Olivier, responsable agricole passionné de l’émeu partage le souci d’assurer les soins spécifiques à chaque groupe d’émeus pour qu’ils se développent au maximum et ce, dans le grand respect de l’animal.

olivier poussin emeu

Comment s'y rendre

710 Rue Saint Édouard, Saint-Urbain, QC G0A 4K0